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L’âme est de l’étranger sur terre (Georges TRAKL, "Printemps de l'âme")
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ENGLISH SELECTIONS NEW !! © Denis Clarinval
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NOUVEAU... Les publications sont désormais disponibles au format PDF dans leur intégralité : il suffit de suivre les liens dans la colonne de gauche. Par ailleurs la section "Travaux en cours" a été enrichie de nombreux écrits mais ATTENTION : ce sont des écrits provisoires, des états d'avancement ou encore des traductions qui serviront de points d'appui pour des travaux futurs
« Lecteur, tu es parvenu jusqu’au seuil de ma maison : c’est à toi de le franchir. Demeure en ces lieux autant qu’il te plaira et sois rassuré : il n’y a pas de pièges, pas de fantômes, pas de porte close pour priver ton regard de ce qu’on ne peut voir. Je place en ton oreille ces mots avisés : en cette demeure, de tout ce qu’on y voit, bien peu s’y trouve et de ce qui s’y trouve, bien peu se donne à voir. Dans cette obscurité, la lumière est inutile : tout semble s’y confondre et c’est à toi qu’il appartient de distinguer ce qui doit l’être. Le temps s’est assoupi dans les mailles des tentures et les fissures des meubles ; te voilà « Igitur » perdu dans l’escalier dont se dérobent les moindres certitudes : tout est pareil à ce matin et cependant plus rien ne se ressemble. Ce sont les choses qui viennent à nous : sois patient et elles viendront jusqu’à toi, suivant leurs propres voies. Laisse-toi envahir par le monde plutôt que de le prendre et n’en saisir que les ombres. Laisse ta raison sur le seuil : elle attendra que tu reviennes pour en user à ta guise. Une dernière chose : ce qui diffère est identique autant rien n’est jamais le même… »
Pour lire l’entièreté du texte dont revient cet extrait, n’hésite pas à cliquer sur ce lien : « Apostrophe » (PDF). Je suis forcément un inconnu… J’erre la nuit dans un monde de pierres à la lueur de ma seule étoile, une lanterne qui n’éclaire que mes pas au milieu des absences. La nuit est le cimetière du monde : les hommes se sont endormis et il ne reste que le silence. Dans ce désert nocturne je ne croise que des ombres : les ombres, c’est tout ce qui demeure quand le soleil a tout entrainé dans son déclin. Je suis le veilleur de nuit des « Veilles » de Bonaventura et des hommes je ne sais que les rêves, saveurs éphémères dans la nuit du monde condamnées à l’oubli par un nouveau jour dont l’aube déjà est annoncée. Pourquoi je mets mes écrits et travaux en cours en libre téléchargement ? Parce que l'appréciation (ou non) des lecteurs m'importe bien plus que celle des magistrats littéraires. Je n'ai que faire d'une quelconque reconnaissance : m'importent les textes dont je ne suis que le porteur, ces images ou intuitions qui me traversent. "Nous ne parvenons jamais à des pensées. Elles viennent à nous" (M. Heidegger, "L'expérience de la pensée") On se fera une première idée de mon environnement en lisant ce que raconte GOOGLE AI mais aux avis j'ai tenu à apporter quelques précisions : On en apprendra bien plus en lisant le contenu de cet entretien : Cher lecteur, n'hésite pas à prendre contact, à m'adresses tes critiques, tes encouragement ou quoi que tu souhaites... et si tu trouves quelque intérêt à mon travail, n'hésite pas à en parler autour de toi.
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