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René MAGRITTE, "La main heureuse", 1953 |
L'ANNEAU SUIVI DE CONTRADICTIONS
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PUBLICATIONS TRAVAUX EN COURS
© Denis Clarinval
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QUATRIEME DE COUVERTURE « L’anneau », c’est une histoire, notre histoire. L’ami, ne t’attends pas à une lecture indiscrète : les secrets sont affaire de jardinier. C’est l’histoire de ce qui demeure et de ce qui le fonde, un « poème » dirait Hölderlin. L’amour, c’est affaire de poésie mais de méditation aussi quand elle se recentre sur le Simple. Car c’est simplement que le plus souvent la pensée devient profonde. A ses début l’amour est impatient, audace d’une jeunesse fougueuse et passionnée, convaincue que l’amour n’attend pas. Mais n’aurait-elle pas raison ? Pourquoi remettre à demain l’amour quand il aspire à être toujours plus grand et plus profond ? Car l’amour n’a que faire du temps : il se noue dans l’éternité et c’est là qu’est sa demeure. L’amour est une rivière échappée des sommets les plus hauts dont s’étanche la soif de l’âme ; elle apporte à l’Esprit la Sérénité quand la Sagesse, qui nous vient avec l’âge, se souvient de la Malice des premiers jours. Le chêne, anneau nuptial d’un vert d’émeraude qui unit le ciel et la terre, parce qu’il plonge profondément ses racines dans cet amour qui en est la sève, se ramifie et forme une multitude. Ce livre est un hymne à l’amour : il témoigne, sans prétention, de l’histoire singulière d’une rencontre qui s’est nouée, il y a plus de quarante ans, au pied d’un clocher dans un parterre de fleurs qui, depuis lors, jamais se sont fanées. Ce qu’il raconte tient en ces quelques mots : l’amour désarme tous les impossibles.
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